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ChogyamTrungpa Rinpoché, Carlos Castaneda et Don Juan Matus
11 mars 2010

Le second anneau de pouvoir et Bardo

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Photographie: Xavier Boisserie

Don Juan: Quand on n'a rien à perdre on devient courageux. Nous sommes timides uniquement lorsqu'il nous reste quelque chose à quoi nous raccrocher encore.
Trungpa Rinpoché: On est donc fortement enclin à saisir et à s'accrocher, à faire beaucoup d'efforts pour se maintenir.
Don Juan: On ne peut pas changer d'un iota aussi longtemps qu'on se cramponne à la forme humaine.
Trungpa Rinpoché: La confusion procure aussi un moyen inouï de s'occuper. Cela semble être une des raisons pour laquelle la peur de céder ou de s'abandonner est continuelle.
Don Juan: Alors quand nous n'avons plus de forme, rien n'a de forme, et cependant tout est présent.
Trungpa Rinpoché: Si vous êtes un Boddhisattva, vous êtes censé ne plus être dans ces mondes.
Don Juan:Voir veut vraiment dire voir, c'est à dire se frayer un chemin à travers l'absurdité.

Trungpa Rinpoché: Une chose n'est pas la bonne, dans ce sens, lorsqu'elle créé plus de confusion au lieu de clarifier la situation.

Don Juan: La porte entre les deux mondes est, pour le guerrier, l'intention.

Trungpa Rinpoché: C'est que même colorée la qualité incolore reste. Si vous versez de la peinture dans l'eau, celle-ci garde sa transparence tout en portant les diverses couleurs.

Don Juan: L'impeccabilité consiste à faire de son mieux, chaque fois que l'on s'engage dans quelque chose.
Trungpa Rinpoché: Chercher semble être le prélude pour ouvrir votre esprit sur quelque chose. Le style de cette recherche est la non-recherche.

Don Juan: "L'explication des sorciers" semble inoffensive et séduisante, mais dès que le guerrier s'ouvre à elle, elle lui assène un coup que personne ne peut parer.

Trungpa Rinpoché: C'est le côté agaçant de la brèche. Vous avez vu l'état de claire lumière mais vous n'y êtes pas entré correctement. Vous ne faites que percevoir une impression de claire lumière au lieu d'y être. La claire lumière est donc un sentiment de désolation, d'espace complètement ouvert.

Don Juan: Sans la rigueur et la pondération que suppose le comportement du guerrier, il n'est pas possible de supporter la voie de la connaissance.

Trungpa Rinpoché: Mais la claire lumière n'offre rien sur quoi revenir - ce qui est une idée extrêmement étrangère au moi. L'intérêt c'est que, si vous voulez accéder à cet état, vous devez abandonner tout espoir d'arriver quelque part ou d'atteindre quelque chose. Vous devez abandonner les espoirs et les peurs de toute espèce.

Don Juan: Le monde ne s'offre pas à nous directement, la description du monde s'interpose toujours entre nous et lui. Donc nous sommes littéralement toujours un pas en arrière, et notre expérience du monde est toujours une mémoire de cette expérience.

Trungpa Rinpoché: Si vous reniez la claire lumière vous en faites partie...Il s'agit plus de renoncement en tant que voie d'expérience totale.

Don Juan: C'est précisément le propre du comportement du guerrier que d'encourager et de maintenir cette prise de conscience. Le guerrier la nettoie; la fait briller et la laisse courir.

Trungpa Rinpoché: Si on peut parler de salut, il semble qu'il soit là où il n'y a plus de direction, c'est la fin de l'ambition, quand vous ne faites plus qu'un avec l'expérience. La connaissance se fait sagesse, c'est ce qu'on appelle l'état d'éveil.

Don Juan: Le dialogue intérieur est le point capital de la sorcellerie: c'est la clé de tout. Lorsqu'un guerrier apprend à l'interrompre, tout devient possible; les combinaisons les plus farfelues deviennent accessibles.

Trungpa Rinpoché: Il ne s'agit pas tant d'obtenir quelque chose ni d'atteindre la libération, mais de vous rendre compte que la libération est là et qu'il n'était pas nécessaire à vous mettre à la chercher.

Don Juan: La différence fondamentale entre un homme ordinaire et un guerrier, c'est que le guerrier prend tout comme un défi, tandis que l'homme ordinaire prend les choses soit comme une bénédiction, soit comme une malédiction.

Trungpa Rinpoché: Eh bien, c'est comme exposer les quatre nobles vérités. Il faut se rendre compte de la souffrance, venir à bout de l'origine de la souffrance, accéder à la cessation de la souffrance; et percevoir la voie comme vérité.

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